A force de côtoyer des experts, des entrepreneurs, des formateurs et des coachs, on a identifié les 7 limites ou blocages qui les empêchent de devenir les experts connus, reconnus et incontournables de leur domaine.

Si tu n’es pas encore cet expert reconnu et incontournable, tu es sans doute victime d’un ou plusieurs de ces obstacles.

Sache que ce n’est pas une fatalité.

On a eu certains de ces obstacles qu’on a surmonté.

On va te partager les moyens de passer outre et d’avancer vers ton objectif de te rendre visible et incontournable auprès de tes clients.

Vouloir aider tout le monde

Le premier obstacle, celui qui a notre avis est un vrai frein à sa visibilité, est de vouloir aider tout le monde. 

 

Comme tu es un expert, tu as beaucoup de compétences et d’expériences qui viennent créer une illusion que tu peux t’adapter à toutes les situations, et donc, t’amène à croire que tu peux aider un large public.

 

Cela se renforce lorsque que tu n’as pas beaucoup de clients ou que tu te sens en manque de ressource financière. Cela te crée un sentiment d’insécurité qui te pousse à accepter tout et n’importe quoi comme mission d’expertise. 

 

C’est normal de réagir comme cela. Tu cherches à répondre à ton sentiment d’insécurité financière. Cela te pousse à accepter des missions qui ne te correspondent pas, que ce soit pour de la formation, du coaching ou du conseil. Ces missions dans une situation habituelle, tu les aurais refusées.

 

C’est ce même sentiment qui te pousse à vouloir aider tout le monde. Il te dit, au creux de l’oreille, tu risques de rater cette mission, ce client et tu ne feras ton chiffre d’affaires. Tu n’auras pas de revenu suffisant pour faire vivre ta famille. 

 

Ces sentiments, d’insécurité et de vouloir aider tout le monde, sont les ingrédients qui t’amènent à un positionnement de généraliste. 

 

Ce positionnement te rend inaudible et invisible auprès des clients. 

 

En effet, tu es vue alors comme un généraliste, à comparer à un spécialiste. 

 

Poses toi la question, qui appelles-tu lorsque que tu as une fuite avec ton robinet ou ta douche ? Il y a de grande chance que tu appelles un plombier. A de rares occasions, tu appelleras un généraliste du bâtiment :  tu le connais, tu n’as pas trouvé de plombier disponible. 

 

Alors que faire ? Modifier son positionnement et trouver sa niche. 

 

On te partage un peu plus loin dans ce livre les moyens et façons de trouver ta niche pour ne plus être ce généraliste du bâtiment et devenir ce plombier que les gens appellent pour résoudre leur problème de fuites.

Avoir le syndrome de l’imposteur

Un autre obstacle que rencontrent les experts, les formateurs, les coachs lorsqu’ils ont besoin de se rendre visible auprès de leur clients potentiel est le syndrome de l’imposteur, ce sentiment que nous ne sommes pas la personne que les gens pensent que nous sommes.

 

Quand on a ce syndrome et lorsque nous réalisons l’aide demander, on se dit que la personne va découvrir que nous ne sommes pas le super expert qu’il pense que nous sommes. 

 

La peur de se faire découvrir comme un imposteur s’amplifie lorsqu’on regarde se que font d’autres experts qu’on admire du domaine. 

 

Tu commences alors à te comparer à eux et te dire que c’est eux qui devraient faire la mission car ils semblent plus compétents, avoir de meilleurs résultats que toi.

 

Pourtant, ils ne sont pas plus incompétent ou compétent que toi ! voir, tu es peut-être plus compétent qu’eux 😉 

 

La différence qu’ils ont avec toi, c’est qu’ils ont construit et développé une notoriété et une visibilité qui est plus importante que la tienne. 

 

Ils ont appris à le faire.  

 

Comme toutes compétences, cela peut se développer et tu l’as bien compris en lisant ce livre.

 

Les compétences ne sont pas innées. tu peux les acquérir et les développer, y compris celle qui te permet d’accroître ta notoriété et ton leadership ou ta visibilité.

 

D’autre part, le sentiment d’imposteur est d’autant plus présent en soi qu’on est un vrai expert.

Les experts ont appris que ce qu’ils savent n’est qu’une petite partie du domaine dans lequel ils sont. Beaucoup de choses leurs sont encore inconnues et à découvrir.

 

A ce stade, si tu es un expert tu sais que tu ne sais pas grand chose et que le peu que tu sais peut être remis en question par une nouvelle découverte. Alors, le fait de savoir que tu en sais peu t’amène à avoir un sentiment d’imposteur, que tu ne peux pas aider les autres. Peut être as tu une super carte à jouer pour amener les personnes moins expertes que toi à découvrir que ce n’est que le début !

 

Dans tous les cas, plus loin dans ce livre, tu vas découvrir plusieurs stratégies et techniques pour développer sa notoriété et devenir l’expert à admirer de ton domaine !

Vouloir aider uniquement d’autres experts

 

On a été dans cette situation de vouloir aider les autres experts de notre domaine. 

 

Vouloir aider des personnes qui peuvent avoir plus d’expérience et de compétence sur des sujets pointues de notre domaine est  suicidaire d’un point de vue des affaires. 

 

On s’épuisait à  montrer ce qu’on valait et à essayer de leur ouvrir de nouveaux horizons pour qu’ils évoluent sur d’autres dimensions. 

 

Trop souvent des experts comme toi, ne souhaitent pas former ou aider les débutants ou des personnes intermédiaires. 

 

Est-ce dégradant ? Est ce que c’est trop difficile ? Est-ce que tu as du mal à te mettre à la place des débutants ? 

 

Tu utilises un jargon et des concepts de ton expertise qui te semble tellement évident que c’est difficile de penser que les débutants ne les connaissent pas, ne les comprennent pas.

 

Ton jargon te rend alors inaudible auprès d’eux. Comme ils n’ont pas ton vocabulaire, tu n’es pas vu comme un expert car ils n’y comprennent rien à ce que tu leur expliques.

 

Tu es “perché” comme on dit chez nous.

 

Cela te met en situation difficile et c’est sans doute cela qui te pousse à ne vouloir ne parler qu’à des experts. Tu laisses la place à un autre expert d’expliquer les concepts qui te semble simple et évident. 

 

Lui réussit et toi tu galère !

 

Tu as sans doute oublié que tu as été un débutant !

 

on sait que cela peut flatter ton égo ou te griser d’aider des personnes qui sont pratiquement au même niveau que toi dans ton domaine.

 

Et pourtant, cela te met la pression car tu te retrouve dans la situation de te demander : vais-je être à la hauteur ? Cela peut provoquer ou renforcer le syndrome de l’imposteur.

 

En plus , d’un point de vue stratégique pour développer ses affaires et vendre son expertise, cela est un mauvais choix, un mauvais calcul !

 

Laisse nous t’expliquer cela.

 

Il est convenu qu’il faut 10 ans pour devenir un expert. C’est ce que montre les dernières avancées en matière de recherche sur l’apprentissage et les neurosciences. 

 

Pendant ces 10 ans, il est nécessaire de se confronter à une multitude de problèmes compliqués (et bien sûr les résoudre) et de prendre du recul sur ses pratiques. 

 

Les conditions pour devenir un expert sont alors rarement remplies pour une majorité de personnes évoluant dans ton domaine.

 

On a, en plus, un effet de renouvellement. Des personnes arrivent et d’autres partent. Ces départs se font avant que les personnes deviennent des experts. Si on fait le bilan,  il y a beaucoup plus de débutant ou de personnes intermédiaires que d’experts dans ton domaine.

 

Si on veut lancer une activité, il vaut mieux se sécuriser et aller sur un marché ou les débutants sont légions. C’est mathématiquement plus confortable, tu as plus de clients potentiels.

 

Mais,  qui dit plus grand marché, plus de confrères et de concurrents pour lesquels tu dois te démarquer. 

 

Si tu as les bonnes stratégies, se démarquer ne devrait plus être une difficulté en soi, et donc tu pourras trouver ta clientèle plus facilement.

 

L’autre élément important qui vient abonder dans le sens d’aller sur un marché de débutant est ton expérience et ton expertise. 

 

Tu as toutes les clés pour les aider et leur faire gagner un temps précieux et éviter les écueils que tu as rencontrés lors de ton parcours. 

 

Rappelles-toi quand tu as commencé, quelles ont été les péripéties que tu as vécu ? Et si l’expert que tu es devenu, venait à ta rencontre à ton début de parcours, que te raconterais-tu ?   

 

Tu vois comme cela est facile, moins compliqué que de vouloir apporter un regard neuf dans ton domaine à des experts comme toi.

 

Tu as les éléments à portée de main, tu ne dois maintenant te mettre à la portée de ces débutants qui vont devenir tes clients. On t’a montré la voie et on va continuer de le faire plus loin dans ce livre.

Ne communique jamais ou très peu

 

La communication t’est sans doute inconnue. Tu es vu comme un expert et un pair par d’autres experts que tu côtoies régulièrement. 

 

Alors pourquoi communiquer ?

 

Pas besoin me diras-tu, le bouche à oreille est ton moyen de trouver tes clients. Ils viennent à toi ! Cette méthode te remplit ton agenda et te permet de vivre de ton expertise. 

 

Mais voilà, parfois ton agenda se retrouve vide. Cette méthode n’est pas infaillible. Si ton cercle des clients est restreint, alors ce bouche à oreille se tarit rapidement.

 

Il est important de ne pas baser son activité principalement sur le bouche à oreille pour remplir ton carnet de commande. 

 

Il est important de multiplier les sources qui amènent des clients. Et pour ces autres sources, la communication en est la clé. 

 

Cette communication te fait peur. Tu t’exposes ! Tu te retrouves sous les feux des projecteurs et de la critique. Malheureusement, on ne peut pas s’abstraire de la critique et on dirait même que c’est bien !

 

La critique a deux fonctions importantes pour t’aider à développer tes affaires. 

 

La critique est un indicateur que tu es sur la bonne voie. Ceux qui sont sur la même que toi ne vont pas te critiquer. Cela ne leur apporte rien ! Seuls ceux qui sont jaloux ou qui n’ont pas le cran de faire ce que tu fais critique ! 

 

Pour l’anecdote, on a fêté nos premières critiques et notre premier hater ! Ils nous ont permis de dire qu’on a pris le bon chemin et qu’on est sur la bonne voie. 

Tu reconnaîtras facilement le commentaire destructeur, celui qui cherche à te plomber. 

 

Il a sans doute été émis par un ou une frustré qui n’a pas entrepris ce que tu entreprends car il ou elle pense que cela n’est pas possible. 

 

Sache que cela les frustre de te voir le faire et de le communiquer ! Cela les remets en face de leur propre responsabilité et limite sur le sujet d’entreprendre !

 

Ces critiques parfois blessent et atteignent leur but de dénigrement. On se retrouve devant un dilemme à somme nulle ou répondre ou laisser dire, amène à un résultat négatif pour nos affaires. 

 

Dans le premier cas, tu amènes de l’eau à son moulin et de l’huile sur le feu. Tu alimentes alors sans le vouloir une discussion stérile dont le seul but est de te décrédibiliser. dans le second tu actes qu’il a raison.

 

Au final dans les deux cas tu te retrouves coincé. Avec les médias sociaux, on a la possibilité de bloquer la personne et dans certains cas supprimer son commentaire. On utilise cela dans les cas extrêmes où cela n’est plus de la critique mais autre chose. 

 

Cela ne nous empêche pas de continuer à communiquer. Ne plus communiquer à cause de ces critiques serait la pire chose pour tes affaires.

 

Sinon, l’autre fonction de la critique, celles qui ne sont pas destructives, est de nous améliorer et d’améliorer le service ou notre expertise auprès de nos clients. 

 

C’est une vraie aubaine pour nous quand on nous critique. On y apporte une grande attention, même si elle nous est dure à encaisser. 

 

Parfois on fait abstraction de la forme de la critique et on se concentre sur son contenu, sur le message que la personne nous fait passer. 

 

Chaque critique est alors passée à la loupe et on va apporter des ajustements sur notre communication, notre façon d’aborder les choses, de vulgariser plus régulièrement, de repenser un point particulier de notre accompagnement ou de notre formation.

 

Un autre aspect de l’absence ou le manque de communication que tu as, est l’absence de connaissance sur quoi et comment communiquer en tant qu’expert. 

 

Comment pourrais-tu intéresser les personnes ? Quels sont les sujets qu’ils n’ont pas encore entendu ?

 

Et, si on te disait que cela va être difficile de trouver des éléments à dire que personne dans ton domaine n’a déjà dit !

 

Ce qui est important et ce qu’attend ton auditoire, tes clients, c’est ta vision, ton expérience et la façon dont tu abordes les problématiques que tes clients rencontrent et la façon dont ils peuvent résoudre leurs problèmes avec ton expertise.

 

La communication est orientée vers tes clients, vers leur problème à résoudre, et tu as des solutions. Et oui, ils ont sans doute déjà entendu la solution que tu proposes par un autre confrère (et sans doute amis) et concurrents. 

 

Se démarquer dans sa communication, n’est pas de chercher une innovation dans une solution nouvelle mais bien proposer une solution qui as déjà fait ces preuves et dont tu y mets ta patte, ton expérience pour que cela se ressente dans ta communication. Proposer une solution qui a fait c’est preuve n’est pas fun, mais cela rassure les clients !

 

Certains de tes clients seront enclins à ces nouveautés, et seront une minorité par rapport à une majorité qui souhaite être rassurée.

 

Pour finir sur le sujet de la communication, on te demande pas de devenir le super influenceur de ton domaine, juste de paraître l’expert qui est incontournable.

 

On précise que le terme “incontournable” évoque souvent à chacun qu’on touche tout le monde et que tous les clients vont vouloir ce que tu as à leur proposer.  

 

Et, ce n’est pas le cas, tu deviens incontournable pour ceux qui sont persuadés que tu es la bonne personne, celle-là même qui va les aider.

Être ennuyant à en mourir !

 

Rien que de l’écrire nous amène  à penser que ce que nous écrivons est ennuyant ! 

 

Cependant, notre visibilité est principalement issue de la taille de et de la qualité de notre audience. Sans elle, nous ne pourrions pas nous démarquer, mener notre mission et qu’ils entendent notre message.

 

Lorsque les personnes s’ennuient à parcourir ton contenu, alors leur cerveau va se laisser distraire par d’autres sollicitation comme les notifications de leur jeu favori, le mail qui vient d’arriver, le chat qui fait une apparition dans la pièce.

 

Ton audience arrête de lire ton article, ton post ou ton livre, de regarder ta vidéo ou d’écouter ton podcast. A ce moment-là, tu perds l’occasion de te démarquer et de te rendre indispensable pour eux. 

 

En effet, ils zappent à autre chose et vont sans doute consulter un article, blog ou livre ou regarder une vidéo ou écouter un podcast d’un de tes confrères qui a trouvé les clés pour rendre passionnant des sujets parfois austère et ennuyant!

 

Imagine que cette audience est tes clients potentiels : Ils se détournent de toi et vont aller voir la concurrence.

 

Mais,  n’as tu jamais été captivé par un article, un livre, ou une vidéo dont le sujet pouvait paraître chiant ?

 

Eh bien, il y a de grande chance que cela soit le cas.

 

Comme beaucoup, tu te dis : “je ne serais jamais capable de rédiger ou réaliser une vidéo aussi captivante.” Pourtant les personnes qui ont rédigé ou créé cette vidéo ont été dans ta situation. 

 

Eux aussi ont eu peur d’être chiant à mourir lorsqu’ils expliquent ou partagent un sujet qui peut paraître chiant.

 

Regardons ensemble ce qu’on peut faire pour que le contenu captive les foules et que ton auditoire le consomme jusqu’au bout.

 

Le premier truc qui me fait dire qu’une vidéo est ennuyante : c’est l’attitude de la personne qui parle du sujet.

 

Si elle est froide et qu’on peut la comparer à un robot, même si le sujet qu’elle traite est passionnant, on trouvera son intervention chiante, ennuyeuse, insipide et on aura tendance à faire autre chose.

 

Par contre si on trouve la personne chaleureuse, empathique, enthousiaste, passionnée, même si le sujet peut être très sérieux, on sera captivé par ce qu’elle raconte et on aura tendance à regarder jusqu’au bout.

 

Et cela d’autant plus vrai avec les écrits ! 

 

Le travers qu’on a quand on est un expert, c’est de raconter les choses comme une encyclopédie ou un manuel scolaire (même si les manuelles scolaires évoluent et qu’ils sont de plus en plus attrayant pour les enfants, l’image collective qu’on s’en fait est plutôt austère et ennuyeux ! )

 

Que cela soit l’effet robot, ou encyclopédique, le partage s’effectue sans émotion et sans faire naître des émotions dans ce que tu partages. Cela manque de cœur, d’authenticité, de toi.

 

Montrer qui l’on est, n’est pas évident pour tout le monde. On a eu des expériences qui nous ont amené à cacher ce que nous sommes et ce que nous pensons. 

 

On ne demande pas à un expert de se mettre à nu, mais uniquement de partager sa passion pour son domaine, de communiquer cette passion, de partager ses points de vue d’expert et d’étayer cela avec ces expériences.

 

En faisant cela, les partages, les commentaires, les articles, les blog, les vidéo ou les podcast seront passionnant. L’auditoire suivra l’entièreté du message et sera plus enclin à te faire confiance et te confier des missions, venir à tes formations ou de les aider à résoudre leur problème.

 

Le dernier point qui fait que ce que tu partages en tant qu’expert est ennuyeux pour ton audience (et donc tes clients potentiel) c’est l’usage du vocabulaire et des acronymes de ton domaine d’expertise. 

 

Tu ne t’en aperçois même plus que tu les utilisent. Pour toi c’est une évidence ce qu’ils veulent dire ou représenter, mais ce n’est pas le cas pour ton audience, ceux qui te lisent ou que te regardent ou t’écoutent.

 

Ces termes techniques, connus dans le domaine mais hermétique à des nouveaux entrants ne sont pas facile à s’en défaire lorsque tu partages ton expertise, tes expériences auprès de tes clients potentiels ou de ton audience.

 

Une des astuces est d’imaginer que tu parles à un enfant de 5 ans ou à ta mère (ou grand-mère) qui n’y comprend rien à ce que tu fais ! 

 

Le professeur Einstein disait que tant que tu n’étais pas capable d’expliquer simplement un sujet d’expert, c’est que tu n’étais pas encore devenu l’expert que tu prétends être. 

 

Pour simplifier son discours et qu’il devienne audible auprès de tes clients: explique chaque acronyme, utilise les métaphores pour exprimer les concepts que tu manipules pour résoudre les problèmes des gens, et enfin fait des phrases simples.

Seul le bouche à oreille compte !

Le bouche à oreille est une belle mécanique quand on est connu et reconnu. Cette technique est parfaite si tu as déjà eu plein de clients et qu’ils sont prêts à te recommander à leurs réseaux professionnels ou personnels.

 

Cependant cela a ses limites.

 

La première limite est définie par la taille des réseaux de tes clients et du potentiel de personnes susceptible d’avoir besoin de toi dans ces réseaux. Alors, tu n’as aucune idée de la potentialité de ces réseaux pour te fournir des clients et de façon prévisible.

 

Une autre limite est la vitesse de propagation de ces recommandations. Généralement c’est long et demande un réservoir initial de clients importants et quand on débute on n’a pas ce réservoir de clients qui vont pouvoir nous recommander. 

 

Enfin, les personnes vous oublient rapidement. C’est un fait, tu ne penses pas forcément à tes fournisseurs tous les jours. Et bien c’est la même chose pour tes clients. 

 

Le seul moment où tu te souviens de tes fournisseurs, c’est quand une personne parle d’un problème et que tu fais le lien avec quelqu’un de ton réseau. Résultat, tu as besoin de faire des rappels souvent pour qu’ils t’aient à l’esprit ! Cela est consommateur de temps et d’énergie. Ce qui est une autre limite du bouche à oreille.

La peur de déranger

C’est bien la première des peurs qui t’empêche d’exploiter ton plein potentiel de prospection et de relance de tes prospects.

 

Souvent on refuse d’appeler ses prospects ou ses clients en prétextant qu’ils ont autre chose à faire de bien plus important que ce que j’ai à leur proposer !

 

Et bien c’est faux ! 

 

S’ils n’ont pas de temps à te consacrer, ils vont soit te l’indiquer de suite, soit ils ne vont tout simplement pas décrocher à ton appel.

 

Lorsqu’ils indiquent clairement que ce n’est pas le bon moment pour eux, c’est le bon moment pour toi de leur proposer un rendez à un meilleur moment pour eux et que tu vas leur offrir de découvrir une opportunité à ne pas rater !

La peur du jugement

Tu redoutes le moment où une personne te fera un retour sur ce que tu as partagé. 

Tu te dis : il va démolir mon argumentaire, je me suis sans doute avancé sur ce que je dis, il y a tant de chose à dire déjà sur le sujet, que vais-je apporter de plus ? 

Et si les gens trouvent ça nul ! Me trouve nul ! 

Et hop l’amalgame entre soi et ce qu’on produit et si vite arrivé. Un symptôme de la peur du jugement !

Cette peur du jugement est liée à la confiance en soi, la perception de ce que nous faisons, et de ne pas savoir comment réagir à la critique. 

Et on te dirait, oui tu vas être soumis à la critique lorsque tu rédigeras un article, un post, ou que tu faisses une vidéo ! Tu t’exposes au monde en faisant cela. 

Pour s’encourager, tu vas te dire que la critique est un bon moyen de progresser. Et c’est vrai qu’elle a cette vertue … pour les personnes qui sont battantes ou compétitives dans l’âme ! l’es-tu ?

Si, par contre,  tu as un déficit en confiance en toi, alors la critique n’est vraiment pas perçue comme constructive ! Elle vient aggraver encore plus ce déficit ! 

Malheureusement, parfois il y a de la haine et de la jalousie dans les retours fait, ou le seul but recherché est de te démolir. C’est de la méchanceté gratuite ! C’est si facile de se cacher par un pseudo et de déverser sa haine depuis son petit écran sans s’occuper des conséquences. 

Et oui c’est dur d’encaisser ce type de retour fait. C’est ce qu’on appel des “Haters”. 

Et bien bizarrement, c’est un bon indicateur de réussite ! Si tu as des “haters” qui se manifestent alors prend cela comme un joli compliment de ta réussite. Sache qu’eux n’ont pas réussi la moitié du quart de ce que tu as fait ! 

Envoie leur de l’amour ! On met des coeurs sur les messages de nos “Haters” et grâce à eux, on est encore plus visible ! 

Oui, “les Haters” sur les réseaux sociaux, ne sont pas intelligents ! On n’a pas honte de le dire. 

Et on étaye notre propos. 

Les réseaux sociaux cherchent absolument à nous maintenir sur leur plateforme et pour cela leur algorithme va propulser au premier plan des contenus qui obtiennent le plus d’engagement. 

Le Hater, celui qui ne nous aime vraiment pas et qui ne peut pas nous piffrer, va augmenter la popularité de notre post ou article ou vidéo. 

Et malheureusement pour lui, son commentaire va également se faire lapider par les “Likers”, voir au pire pour lui, être noyé dans un flot de commentaires constructifs. 

Et ces 2 éléments vont  à l’encontre de son objectif de nous détruire !

Alors c’est en ça qu’on les trouve vraiment pas intelligent !

Ne pas plaire à tout le monde c’est normal, tu auras toujours quelqu’un qui aura à redire sur ce que tu fais et comment tu le fais. 

Rappel toi pourquoi toi tu le fais.

Si une personne ça ne convient pas, c’est qu’elle n’est pas ton client ! 

Le pire pour toi c’est d’essayer de la convaincre alors qu’elle ne le sera sans doute jamais. Tu perds du temps et de l’énergie pour un combat perdu d’avance alors que tu peux utiliser ce temps et cette énergie pour les personnes qui ont besoin de toi.

Le manque de temps 

 

Le manque de temps est bien l’obstacle préféré de Nico ! D’ailleurs, on va tout de suite tapper dans la fourmillière : IL N’Y A PAS DE MANQUE DE TEMPS. 

 

Au risque de te décevoir, le manque de temps n’est pas un obstacle. C’est juste un usage conscient et inconscient de ton temps.  C’est toi qui choisis quelles sont les activités que tu vas faire et combien de temps. 

 

Parfois tu as des imprévus, des urgences qui viennent bouleverser ton plan et ce que tu as choisi de faire. Ces imprévus et les urgences, de toi à nous, sont très rares, n’est ce pas ? Elles te servent d’excuse pour ne pas faire les choses que tu dois faire comme aller chercher tes clients. 

 

C’est comme l’urgence réelle, c’est toujours à l’issue d’un imprévu, un truc non prévisible. Et ce n’est pas le fait d’aller chercher tes gamins à l’école à 16H30. Ça c’est prévisible ! Mais aller les chercher à 11H17 parce que l’un d’eux s’est cassé une dents en tombant est bien ça c’est un imprévus urgent à traiter. 

 

Le temps que tu vas passer au Urgence, est aussi non déterministe. Tu ne peux le prédire à l’avance, par contre, une fois à l’intérieur, en observant ton environnement, tu vas commencer à définir quand est ce que tu vas rentrer chez toi avec ton gamin soigné !

 

Tu vois comme quelque chose de non panifiable peut venir chambouler ton programme du jour ! Et ça tu le sais déjà puisque tu t’en sers comme excuse pour ne pas faire une chose importante pour tes affaires : aller chercher des clients.

 

Tu dois commencer par admettre que ton temps n’est pas extensible. Il y a des choses importantes à faire et qui demandent du temps, de l’énergie et de la créativité pour qu’elles se réalisent. Dans le chapitre suivant, on abordera ensemble la gestion de ton temps et de ton agenda pour que tu ne te laisses pas déborder par tout ce qui est à faire.

 

Accepte également que tu choisis de faire d’autres activités qui te semblent plus importantes à faire sur le moment.

 

Savoir choisir de faire telle ou telle activité te donnera du fil à tordre ! C’est pas évident de se mettre à faire des choses qu’on n’aime pas faire ou qui sont moins attrayantes pour soi.

 

C’est tes affaires qui te remercierons de l’effort que tu fais en apprenant à gérer ton temps d’une manière différente.